Voyage en Équateur

Mitad del Mundo



Bienvenue à la moitié du monde ! Altitude : 2 483 m. Longitude : 78° 27' 08''. Latitude : 0° 0' 0''. Non ce n’est pas une erreur, mais bel et bien les indications fournies par les scientifiques (à 300 m près). Le « Milieu du monde » n’est pas vraiment une ville, ni un village, mais un lieu-dit habité, situé sur la ligne de l’Équateur, à 22 km au nord de Quito. Ce lieu a pris beaucoup d''importance au point d’être aujourd’hui le site touristique le plus visité du pays.

La ligne équinoxiale qui traverse le pays lui a donné son nom et son plus grand titre de gloire. Le Mitad del Mundo (Le milieu du Monde) marque le lieu où, en 1736, le français Charles-Marie de la Condamine effectua des relevés permettant de situer l’équateur. Les mesures prises lors de l’expédition qui devaient donner naissance au système métrique, établirent que la terre n’est pas parfaitement ronde et présente un renflement à l’équateur.

Un peu d’histoire

Au XVIIIe siècle, « siècle des lumières », les esprits curieux se demandaient quelle était la forme de la terre. Était-elle ronde ou ovale ? Le globe avait-il la forme d’un pamplemousse ou d’un citron ? Pour le vérifier, l'Académie Royale de Sciences envoya des savants français pour mesurer la terre afin d’en avoir le cœur net.. Maupertuis partit vers le pôle nord et une équipe de 10 savants dirigée par Charles-Marie de La Condamine, s’en alla à Quito, vice-royaume du Pérou, possession de la couronne d’Espagne. Pourquoi les Andes ? Tout simplement parce c’est le seul endroit du monde où la ligne de l’équateur traverse un paysage de hautes montagnes dégagées. De plus, on ne souffre pas de grosses chaleurs, il n’y avait pas de malaria et surtout les observations scientifiques pouvaient y être effectuées dans un paysage de grande visibilité (aucune jungle dense comme en Amazonie ou en Afrique).

De juin 1736 à 1743, les savants français accompagnés de deux savants espagnols ont mesuré un degré d’un arc de méridien terrestre ce qui correspond à une ligne d’environ 435 km, depuis l’observatoire de Mira au nord de Quito jusqu’à celui de Tarqui au sud de Cuenca. Un travail de Titan, à la vitesse des fourmis, des relevés épuisants qui les obligèrent à faire l’ascension de nombreuses montagnes et volcans des Andes (Le Pichincha, le Cotopaxi, le Chiborazo), emportant avec eux leur cargaison de matériel et de lourds instruments.

Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.


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