Voyage en Équateur

Marchés d'Otavalo




Nous arrivons bientôt au terme de notre voyage en Equateur. La veille de notre départ pour les Galapagos, nous avons terminé cette partie équatorienne avec les marchés d'Otavalo. J'ai particulièrement apprécié cette journnée car cela m'a permis de m'initier à une technique de prise de vue vue photographique très inhabituelle pour moi et que ne connaissais pas : le reportage de rue.

À Otavalo, nous sommes à mille lieues de ce qui se passe dans notre société industrialisée, qui a trop souvent perdu le sens des valeurs fondamentales de la vie. Ici veaux, vaches, cochons et hommes sont encore étroitement liés. Les cordes qui entravent les animaux sont les liens qui les unissent dans un même monde. Ils sont encore émotionnellement et culturellement attachés les uns aux autres. Certes, il s'agit d'animaux qui sont élevés la plupart du temps pour la consommation humaine, mais ce rapport entre eux existe toujours. Ici on vient avec son animal et s'il n'est pas vendu, on repart avec. En occident, les relations qui régissent les animaux de ferme et la plupart des gens sont désormais distendues. Elles sont souvent à la hauteur de la distance que les animaux de boucherie parcourent en camion sur des milliers de kilomètres dans les conditions inhumaines que l'on connaît. Le rapport avec l'animal de ferme se résume souvent à l'achat d'emballage de viande sous vide dans lequel la réalité et la notion même de l'animal ont fini par se perdre. Sur ce marché, c'est ce rapport à l’animal que j'ai essayé de traduire en images. Ces photographies ont été aussi assez difficiles à réaliser, car prises en pleine lumière en fin de matinée, ce qui a amené un fort contraste et un éclairage souvent à contre-jour.

L’abondance des fruits et des légumes aux couleurs chatoyantes et la multitude de toutes ces senteurs dans ce marché d’Otavalo étaient un véritable ravissement pour les sens. J’ai été surpris par la diversité et la richesse de toutes ces victuailles offertes à la consommation. Cette profusion de nourriture contrastait avec la simplicité de la vie de la plupart des hommes de ce pays, telle que je pouvais me l’imaginer. Les rues de ce marché grouillaient de vie ; ce n’était que marchands et badauds, aussi capables d’être affairés à leurs affaires, qu’à vouloir prendre le temps de vivre, en goûtant chaque instant de cette matinée ordinaire.

Dans ce compte rendu de voyage, vous trouverez aussi quatre galeries : Le marché aux fruits et légumes, le marché d'artisanat, le marché aux bestiaux et quelques scènes de rue.




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