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La plupart des touristes ont l’occasion de visiter la station scientifique Charles Darwin, fondée en 1959, année de création du parc national. Plus de 200 scientifiques et volontaires contribuent aux recherches et aux efforts de conservation. L’initiative la plus médiatisée étant le programme de reproduction des tortues géantes en captivité. Les 14 tortues survivantes d’Espagnola en 1965 ont produit près de 1 000 jeunes qui furent réintroduits dans leur milieu naturel, en partie grâce à Diego, mâle enthousiaste renvoyé jouer les Don Juan sur archipel natal par le zoo de San Diego.
La station de recherche abrite un centre d’élevage de tortues avec des incubateurs où l’on peut voir les voir à la sortie de l’œuf et encore très jeune, et un enclos accessible aux visiteurs qui se trouvent parfois nez à nez avec des tortues géantes adultes. Les minuscules spécimens de la nurserie sont rapatriés sur leurs îles respectives quand ils atteignent environ 1,5 kg (ou quatre ans), 2 000 ont été ainsi remis en liberté à ce jour.
Plusieurs des onze sous-espèces restantes sont présentes à la station ainsi que Lonesome Gorge, le dernier survivant de la sous-espèce de l’Isla Pinta. Les chances qu’il se laisse séduire par une femelle d’une espèce voisine sont bien minces, car il entre dans sa quatre-vingt-dixième année et a jusque-là résisté à toute tentative.
Des sentiers permettent de se promener dans une végétation aride de buissons salés ou de mangrove, de figuier de Barbarie et autres cactées. Des oiseaux, dont les pinsons de Darwin, vivent sur l’île.
Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.
Les Galapagos
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