Faucon crécerelle


Nom scientifique : Falco tinnunculus
Famille : falconidés
Taille : 32 à 36 cm
Poids : Mâle de 190 à 240 gr, femelle de 220 à 300 grammes
Âge maximum : 16 ans


Aspect

Petit rapace de la taille d'un pigeon, le faucon crécerelle est l'oiseau de proie le plus courant, et c'est celui qui apparaît le plus souvent dans les zones habitées. Le faucon crécerelle se distingue de l'épervier par ses ailes plus pointues et sa poitrine mouchetée et non striée.

Le mâle est plus petit et plus fin que la femelle. Les mâles ont une tête et la queue gris-bleu, avec l'arrière du corps roussâtre, moucheté de noir ; les extrémités des ailes et la queue sont noires. Le dessous est bleu-gris avec des rayures foncées. Les femelles, plus grandes et plus trapues, ont le dessus brun roussâtre rayé et le dessous grisâtre avec des rayures foncées. Le faucon crécerelle se voit le plus souvent en vol, où ses longues ailes étroites et pointues le différencient de l'épervier d'Europe dont les ailes sont plus larges. Lorsqu'il est perché, il a une posture dressée et une charpente fine caractéristiques.

Photographie Aurelien Audevard : Digiscoping Ouessant

Comportement

Avec la buse, le faucon crécerelle est le rapace diurne le plus commun en Europe et le seul qui niche jusque dans le centre des très grandes villes dans une grande variété de sites, y compris les toits de bâtiments et les cavités des arbres. Il est facile à reconnaître grâce à son habitude de voler sur place pour repérer ses proies. On le voit aussi planer, les ailes immobiles, face au vent. Le vol sur place lui permet d'examiner rapidement de vastes étendues de terrain.

Cette technique de « vol sur place » est typique de l'espèce. Le faucon plane haut dans le ciel, presque immobile au-dessus de sa proie insouciante, puis il plonge en piqué sur la proie repérée. Le faucon crécerelle se sent autant chez lui à la campagne que dans un environnement urbain, mais il préfère cependant chasser à découvert ; c'est la raison pour laquelle il visite moins fréquemment les jardins que l'épervier d'Europe, son proche parent. Plus rarement, un couple de faucon crécerelle peut s'établir dans un grand jardin ou sur un terrain étendu qui lui permet de chasser.

Photographie Nathan Livartowski - Carnet ornitho


On le voit au bord des routes, des voies férrées ou dans les grands parcs des villes. Il capture de petits oiseaux en les recherchant parfois dans les buissons. Lorsqu'il mange, le crécerelle recouvre sa proie des ailes pour éviter de se la faire voler. Les débris indigestes sont crachés en « pelotes ». Il peut aussi s'observer souvent, perché sur une clôture ou des fils.

Habitat

Dans toutes les étendues non boisées ; il est capable de s'adapter aisément à de nombreux milieux, y compris en haute montagne et dans les villes. En hiver surtout, on peut l'observer en chasse le long des routes.

Aire de répartition


Légende de la carte

Reproduction

Période de nidification : avril à juillet.
Nombre de couvaisons : une seule couvée.
Nombre d'œufs : 3 à 6 œufs blancs tachés de brun-roux.
Incubation : 27 à 29 jours (femelle).

Nid : le faucon crécerelle ne fait pas de nid, il pond dans un arbre creux, un trou de muraille, de falaise, dans un clocher, dans un vieux nid de pie ou de corbeaux. Il peut aussi nicher sur la corniche d'un immeuble.

Type de nichoir : utilise parfois des nichoirs à façade ouverte.
Envol : 27 à 32 jours.
Emancipation :
Taux de survie : 66 %

Photographie Yvonnik Lhomer - Ypix.org

Migration



Voix

Cri fréquent, aigu et répété « kikikiki ».

Nourriture naturelle

Il mange surtout des rongeurs (campagnols), de gros insectes, des lézards, des grenouilles et des lombrics, mais capture aussi des petits passereaux par surprise.

Mangeoires

Le faucon crécerelle ne vient sur les mangeoires que pour chasser de petits oiseaux. Il peut accepter des bouts de viande, de la graisse ou des biscuits. Durant les hivers rigoureux, les faucons crécerelles subissent chez nous de lourdes pertes. On peut les aider efficacement en déblayant la neige à des endroits bien choisis et en y répandant des déchets de moissons afin d'y attirer les rongeurs.

Photographie Christophe Lair - plus2photo.free.fr

 
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Dernière mise à jour : 24/04/07