Ils n’ont rien de spectaculaire, mais ont contribué à révolutionner la science. Ce sont les descendants d’un ancêtre commun, le pinson de Sainte Lucie, qui profita de la multiplicité des niches écologiques disponibles pour évoluer, constituant une famille se divisant en trois genres. Leur répartition, ainsi que les dimensions et la forme de leur bec, révélatrice de leur alimentation, mirent Charles Darwin sur la voie de la théorie de l’évolution.
Il y a au moins un représentant de l’espèce sur chaque île, la plupart fréquentant les lieux habités. Les pinsons olive picorent les insectes sur les feuilles ; les pinsons de Darwin à gros bec, à bec moyen et fuligineux se nourrissent généralement de graines au sol. Le géospize des cactus, comme son nom évolue permet de le prévoir, évolue autour des cactus opuntia. L’étonnant pinson-pic ou pique-bois attrape les brindilles dans son bec pour aller chercher les larves dans les trous et les fentes des troncs d’arbre. C’est un des rares oiseaux capables de se servir d’outils. Autre exemple de l’évolution en marche, le suceur de sang, habitant de Wolf et Darwin, île plus isolée, est le pinson à bec aiguisé. Pour satisfaire ses besoins en liquide, il a appris à infliger des blessures à des oiseaux marins afin de boire leur sang.
Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.