Voyage aux Galapagos

Tortues des Galapagos

Tortue de la réserve El Chato

La plus célèbre reptile de l’archipel est la tortue géante ou en espagnol galapo. La forme de sa carapace a dû évoquer une selle aux Espagnols qui découvrirent cet animal, car « galapago », avant de devenir le nom de l’archipel, signifie selle dans la langue de Cervantes. Ses ancêtres terrestres, ont dû être emportés en mer par des inondations, puis s‘être laissés dériver sur le dos jusqu’aux îles depuis le sud du continent américain. On sait que des tortues ont survécu plusieurs mois au gré des flots. Trouvant une abondance de nourriture et ni ni prédateurs ni concurrents pour la leur disputer, elles grossirent. L’espèce est unique, mais la forme de la carapace et ses dimensions varient d’île en île. Comme le pinsons, les tortues attestent le bien-fondé des théories de l’évolution de Darwin.. Sur les îles les plus verdoyantes, comme Santa Cruz, où la végétation au niveau du sol est abondante, les tortues ont une carapace assez haute en forme de dôme. Sur les plus arides, comme Espagňola, où les ressources sont rares, les plantes poussant très haut, les tortues ont une carapace évoquant une selle anglaise permettant à leur cou de s’étirer vers le haut, jusqu’à la végétation.

Les tortues géantes, qui vivent plusieurs centaines d’années, s’accouplent vers la fin de la saison humide. Le mâle prend alors de grands airs et défie les autres pour affirmer sa domination et séduire une partenaire, Des perdants dépités ont essayé de s’accoupler entre eux ou même avec des roches zoomorphes. Les grognements du mâle pendant la période de la copulation portent à une centaine de mètres.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, les marins tuaient les tortues dont ils mangeaient la chair. D’une population estimée à 200 000 individus, il n’en resterait plus que 15 000. Pour les voir en liberté dans leur habitat naturel, il faut aller à la réserve des tortues sur Santa Cruz, au centre de réadaptation des Galapagos sur San Cristolba, ou encore escalader le volcan Alcedo sur Isabela. Pour observer des jeunes et des adultes, le plus simple est de visiter le centre d’incubation et d’élevage à la station de recherche Charles Darwin à Porto Ayora sur Santa Cruz.

Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.