![]() |
Grâce à d’innombrables documentaires et reportages, le nom des Galapagos évoque des animaux sauvages ridiculement faciles à approcher. Et c’est vrai. On peut regarder une otarie dans le blanc des yeux ou se trouver nez à nez avec des oiseaux moqueurs fort curieux. Les premiers naturalistes à découvrir l’archipel se demandèrent comment des îles arides aussi éloignées pouvaient être l’habitat d’une telle diversité d’espèces aussi inhabituelle. Les travaux méticuleux d’un homme remarquable, Charles Darwin, et de nombreux autres scientifiques nous ont appris qu’animaux et plantes qui colonisèrent cette chaîne d’îles volcaniques sur une période de millions d’années y arrivèrent par la voie des airs ou par mer. En l’absence de prédateurs, les quelques espèces qui survécurent à leur traversée en vinrent à dominer l’écosystème insulaire, ce qu’elles ne pouvaient faire sur le continent. Graduellement, elles investirent toutes les niches écologiques.
En l’absence de gros herbivores comme les cervidés, les tortues végétariennes atteignirent des dimensions énormes, des graines de marguerite apportées par les vents donnèrent des arbres et un insignifiant pinson se chargeait du rôle des pics dans la forêt. Il faut voir le lézard marin ou le pinson utilisateur d’outil et tous ces animaux étonnants qui mirent Charles Darwin sur la voie de la théorie de l’évolution.
Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.
Les Galapagos
|