Voyage aux Galapagos

Histoire de l'archipel

Ile de Floreana

L’archipel des Galapagos fut découvert par hasard en 1535, quand Tomás de Bertanga, premier évêque de Panama perdit son cap alors qu’il naviguait vers le Pérou. Il fit le récit de sa découverte au roi Charles V d’Espagne, y incluant une description des tortues géantes, qui allaient donner leur nom aux îles, et une remarque amusante sur la présence d’oiseaux « si stupides qu’ils ne savent pas voler et qu’on peut les attraper avec les mains ». Les visiteurs d’aujourd’hui en jugeront.

Les habitants du continent connaissaient peut-être l’existence de l’archipel, mais il n’existe pas d’archives le prouvant et les îles durent attendre jusqu’en 1570 pour figurer sur une carte sous le nom d’îles des tortues. En 1953, l’explorateur norvégien Thor Heyerdahl y trouva des fragments de poteries qu’il pensait précolombiennes, sans qu’il soit possible de prouver cette hypothèse.

Après leur découverte, les Galapagos servirent de base durant plus de trois siècles aux boucaniers, aux pêcheurs de phoques et baleiniers. Les îles fournissaient un mouillage abrité, du bois, de l’eau et une abondante nourriture puisqu’on capturait les tortues géantes par milliers avant de les entasser vivantes dans les cales des bateaux. On estime à plus de 100 000 les prélèvements effectués entre 1811 et 1844. Survivant plus d’un an après leur capture, les tortues fournissaient de la viande fraîche aux équipages longtemps après leur départ des îles.

Des boucaniers de la fin du XVIIe siècle tracèrent les premières cartes grossières de l’archipel. Les explorations scientifiques commencèrent à la fin du XVIIIe siècle, Charles Darwin arriva en 1835 aux Galapagos sur le Beagle. Il y resta cinq semaines, passant dix-neuf jours sur quatre des plus grandes îles à prendre des notes et à récolter des spécimens qui lui permirent d’étayer la théorie de l’évolution qu’il allait formuler et publier quelques décennies plus tard. Il séjourna surtout sur l’Île de San Salvador ; observant et mangeant les tortues, et portant autant d’intérêt à la géologie et à la botanique, qu’aux animaux terrestres et marins.

Le premier résident des îles fut Patrick Watkins, un irlandais abandonné sur l’Isla Santa Maria en 1807. Il vécut pendant deux ans en cultivant des légumes qu’il troquait contre du rhum quand passaient des bateaux. Selon la légende, il n’aurait pas dessoûlé pendant tout ce temps et aurait fini, accompagné de cinq esclaves, par voler un canot de sauvetage d’un bateau pour gagner Guayaquil. Nul ne sait ce qui arriva aux esclaves, seul Watkins rejoignit le continent.

L’Équateur revendiqua officiellement la possession de l’archipel des Galapagos en 1832. Pendant près d’un siècle, les îles peuplées de quelques colons, servirent de colonies pénitentiaires. La dernière ferma en 1959.

En 1934, quelques îles furent classées sanctuaires de la vie sauvage, et 97 % de l’archipel devinrent officiellement un parc national en 1959. Le tourisme organisé débuta à la fin des années 1960. Aujourd’hui les îles accueillent chaque année environ 80 000 visiteurs étrangers, plus de 20 000 personnes en voyage d’affaires ou Équatoriens rendant visite à leurs familles ou amis et ne pénétrant pas dans la réserve protégée.

Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.


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