![]() |
De même qu’il inspira Darwin lorsqu’il rédigea sa théorie de l’évolution, l’archipel des Galapagos, vous amènera peut-être à envisager le monde différemment. Nulle part ailleurs, l’homme ne détourne les yeux avant l’animal sauvage. Comment ne pas imaginer être arrivé dans un autre monde, dans une étrange colonie utopique organisée par les otaries suivant des principes d’entraide mutuelle. Inutile d’espérer de surprendre des monstres, des hybrides mi-tortues-mi-pingouins ou des mammifères munis d’ailerons de requins. La caractéristique des habitants de ces lieux est de se comporter comme si les humains n’étaient guère que des paparazzi un peu agaçants.
Malgré la présence de paquebots évoquant le luxe des stations balnéaires caribéennes, les Galapagos ne sont ni les Bahamas, ni le paradis. La plupart des îles sont dénuées de végétation et leur paysage lunaire ne ressemble pas à Hawaï. L’archipel est peuplé davantage qu’on l’imagine. Il compte plus de 30 000 habitants et sa population est en augmentation. À plus de 1 000 km du continent et de l’Équateur, ces terres lointaines ont un niveau de développement étonnant, principalement destiné à faire vivre la prospère industrie du tourisme.
Ces îles ont un statut mythologique. Leur influence sur Charles Darwin, leur plus célèbre visiteur, qui viola sans doute plusieurs règlements du parc en chevauchant les tortues dont il ne se priva pas de goûter la chair, a été amplifiée et romancée. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être biologiste spécialiste de l’évolution ou ornithologue pour apprécier un des rares endroits de la planète où la présence humaine respecte encore une certaine discrétion.
Orientation
Il y a 12 grandes îles et douze plus petites dont cinq habitées. La moitié des habitants vivent à Porta Aroya au centre de l’archipel sur l’Isla Santa Cruz, qui est aussi la principale aux yeux des voyageurs. Juste au nord, séparée par un mince détroit, l’Isla Baltra accueille l’un des principaux aéroports de l’archipel. Une navette bus-ferry relie l’aéroport de l’isla Baltra à Porto Ayora.
Sur l’Isla San Cristóbal, la plus à l’est, Puerto Barquerizo Moreno est en pleine expansion et prend une importance croissante dans l’industrie du tourisme. De plus en plus de vol en provenance du continent y atterrissent. La majorité des excursions partent de Santa Cruz, mais Puerto Barquerizo Moreno offre une bonne alternative.
Les autres îles sont habitées sont Isabela, avec le petit port de puerto Villamil, et Santa Maria (Floreana), avec Puerto Velasco Ibarra, deux lieux de séjours possible avec restaurants et hôtels. Des ferries publics et privés permettent d’aller d’île en île.
Les autres îles ne sont pas habitées, mais se visitent.
Géographie
L’archipel se compose d’un groupe d’îles volcaniques isolées dans le Pacifique au niveau de l’Équateur, distant de 1 000 km à l’Est et le Costa Rica à 1 100 km au nord-est. Les terres de l’archipel représentent une surface totale de 7 882 km2. La plus grande île de l’archipel, l’Isla Isabela, en constitue la moitié. Il y a treize grandes îles (de 14 à 4 588 km2), six petites (de 1 à 5 km2) et d’innombrables îlots n’ayant pas tous un nom. Ils sont éparpillés sur 50 000 km2 d’océan. Le volcan Wolf (1 646 m), sur Isabela, est le sommet le plus élevé de l’ensemble.
La plupart des îles ont deux noms, voire trois. Les cartes les plus anciennes indiquent les noms espagnols et anglais (souvent ceux de pirates ou de nobles anglais attribués par Ambroise Cowley, auteur des premières cartes nautiques des îles). En 1892, le gouvernement équatorien leur donna des noms officiels, qui sont ceux normalement utilisés aujourd’hui.
Sources des textes : Ces pages d'informations sont publiées à titre provisoire car elles sont en travaux. Actuellement, les textes sont extraits ou très largement inspirés du guide Lonely Planet sur l'Equateur. Par la suite, ces textes seront modifiés et complétés par les autres sources documentaires dont je dispose.
Les Galapagos
|