Nom scientifique : Certhia familiaris |
Ce petit oiseau a le dessus brun strié de brune strié de fines touches de blanc et de jaune, de roux et de sépia, dessinant un joli motif dans le plumage. Il a le dessous blanchâtre, le croupion brun-roux et la queue un peu roussâtre (plumes pointues à l'extrémité). Son long bec fin est légèrement recourbé. Il porte un large sourcil. En vol, il arbore une barre alaire fauve claire.
Extérieurement et à distance, il ne peut être distingué du Grimpereau des jardins. Cependant il possède un bec plus court, des sourcils mieux marqués et un dessous plus blanc pur que son cousin. La voix reste le meilleur critère de différenciation.
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Cet oiseau passe facilement inaperçu, parfaitement camouflé contre le tronc le long duquel il grimpe. Il est parfois confondu avec une petite souris à cause de la manière dont il escalade les arbres, à la recherche de petits insectes cachés derrière l'écorce. Le plumage brun uniforme et son habitude de voler en spirale autour du tronc le rendent très difficile à voir. Le grimpereau utilise ses griffes solides pour s'accrocher au tronc et aux branches, forant l'écorce à la recherche d'insectes et d'araignées. Il sautille par petits bonds successifs, en prenant appui sur sa queue rigide, qu'il utilise comme propulseur. À l'inverse d'autres oiseaux arboricoles cherchant leur nourriture, il ne se tient pas la tête en bas. Parvenu au sommet d'un arbre, il s'envole alors vers le pied d'un autre arbre et recommence une nouvelle escalade. Il se pose rarement plus loin que l'arbre voisin, mais il passe de l'un à l'autre à grande vitesse, témoignant d'une extraordinaire vitalité.
Les Grimpereaux des bois sont des oiseaux peu sociaux. Cependant ils se regroupent souvent en hiver dans des dortoirs de manière à lutter ensemble plus efficacement contre le froid. La plupart du temps, ces dortoirs se situent dans les environs d'une source de nourriture abondante et peuvent compter une dizaine d'individus ou plus. Les oiseaux peuvent s'installer sous la toiture d'une cabane. Pour se nourrir durant l'hiver, les Grimpereaux recherchent des petits insectes qu'ils ont cachés en prévisions de l'hiver sous l'écorce des arbres ou dans le lichen des troncs. En hiver, il se joint fréquemment à des troupes de mésanges et de roitelets huppés, à la recherche de nourriture.
Il se rencontre dans les bois et forêts de feuillus, de conifères ou mixte Il est présent plus rarement dans les parcs et les jardins peuplés plus volontiers par son proche cousin, le Grimpereau des jardins. En Europe méridionale, dans les régions où son aire coïncide avec celle du Grimpereau des jardins, le Grimpereau des bois manifeste une préférence plus marquée pour les forêts de conifères situées à plus haute altitude (jusqu'à 2 000 mètres).
Niche en Eurasie, de l'Irlande au Japon. En Europe, absent de la plupart de la péninsule Ibérique, d'une grande partie de la France, du Benelux et d'Italie. Niche surtout dans surtout les Ardennes en Belgique, dans le Jura et les Alpes en Suisse et dans les montagnes, en Corse, dans les collines de Normandie et quelques localités dispersées en France.
Période de nidification : Avril-juin.
Nombre de couvaisons : une, parfois deux couvées.
Nombre d'œufs : 5 à 7 œufs blancs tachés de roux.
Incubation : 14 à 15 jours, femelle.
Nid : il est construit par le couple le plus souvent derrière une écorce soulevée, mais également dans la végétation dense, une fente de mur en bois ou sous un toit. Le nid est constitué de branchettes, de racines, de mousse et d'écorce. Il est garni de plumes et de poils. Le nid est souvent caché derrière un rideau de lierre.
Type de nichoir : l'espèce occupe parfois un nichoir spécial s'il y a pénurie de sites naturels.
Jeunes : nidicoles.
Envol : 14 à 15 jours, mâle et femelle.
Emancipation : mal connue. Certaines familles restent unies jusqu'en automne.
Plumage juvénile : sans.
Première nidification : un an.
Il est surtout sédentaire, mais des individus du nord et de l'est errent parfois vers le sud à l'automne. Mouvements altitudinaux dans les Balkans.
Le Grimpereau des bois signale sa présence par ses cris et son chant. Dans la nature, le chant est le seul critère sûr de distinction avec le Grimpereau des jardins. Cependant certains Grimpereaux familiers imitent le chant des Grimpereaux de jardins dans les régions où les deux espèces cohabitent. Son cri est aigu et perçant. Son chant est à base de notes rapides, se terminant en trille.
Insectes et araignées pris dans les crevasses des écorces.
Visiteur occasionnel des refuges, le grimpereau vient parfois sur les mangeoires, mais il est plus attiré par la graisse (mêlée de noix et de noisette hachées) répandue sur l'écorce ou comprimé dans leurs cavités des arbres. Dans les mangeoires, on peut leur fournir un mélange spécial pour insectivores, des déchets de cuisine (graisse de bœuf, noisettes écrasées, etc.).
Le Grimpereau des bois visite plus rarement les jardins que le Grimpereau des jardins ou la Sittelle torchepot. Il préfère les jardins boisés avec de grands arbres.
Oiseau sédentaire, les grimpereaux sont très vulnérables aux hivers longs et rigoureux, surtout si une couche de glace recouvre les branches d'arbres.
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Cartes et dessins d'oiseaux d'après : Les oiseaux d'Europe - Ed Delachaux et Niestlé
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