Nom scientifique : Clamator glandarius |
Le Coucou geai ne ressemble pas à son cousin, le Coucou gris. En vol, il est long et mince, avec des ailes plus large et moins pointues. Il a une longue queue étroite et une petite tête gris pâle. Sa tête porte une crête qui se déploie depuis l'arrière de la calotte. Sa gorge et les côtés de son cou sont blanc jaunâtre. Son dos est gris sombre parsemé de petites taches blanches, ainsi que ses ailes et son dessous est blanc lavé de jaune. Il se tient perché ailes et queue tombantes. En vol, sa silhouette allongée est typique. Ses battements d'ailes sont vigoureux et ses trajets directs. Le juvénile a une calotte noire, un dos plus sombre avec des points pâles et une main rousse. La poitrine vanille et le ventre blanc se remarquent.
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Le Coucou geai s'observe souvent en petites troupes. Il volette beaucoup et sautille à terre, la queue levée. Il peut rester de longues heures aux aguets restant de longs moments immobiles, aux aguets, épiant les moindres mouvements des pies du voisinage. Dès que celles-ci commencent la construction de leurs nids, les coucous geais s'apprêtent à les parasiter. Le Coucou geai parasite les uniquement les corvidés, surtout la Pie bavarde et la Pie bleue. Le jeune coucou geai n'expulse pas du nid les œufs et les jeunes de ses parents adoptifs, comme le fait couramment le Coucou gris. Le jeune (parfois plusieurs jeunes dans le même nid) grandit en compagnie de ceux de l'espèce hôte. Mais les petites pies, privées de nourriture par le développement plus rapide des jeunes coucous, sont souvent chétives et ont beaucoup de difficulté à survivre. Les jeunes coucous restent longtemps sous la dépendance des parents nourriciers, qui ont fort à faire pour les rassasier car ils quémandent continuellement de la nourriture.
Landes arborées, de préférence avec bosquets de chênes-lièges ou de pins parasols, clairières et alentours des bois, vergers, bosquets, plantations d'oliviers ou d'amandiers, plaines avec buissons et arbres isolés.
Espagne, Portugal et Sud de la France. Occasionnel plus au Nord. Sédentaire dans le Sahel africain jusqu'aux savanes de l'est. En Europe, niche dans la péninsule Ibérique, où des oiseaux passent l'hiver en Andalousie, niche au sud de la France, à l'ouest de l'Italie et autour de la frontière gréco-turque.
Période de nidification : mi-avril à fin juin.
Nombre de couvaisons : aucune.
Nombre d'œufs : en une saison, peut pondre jusqu'à 18 œufs qui imitent ceux des espèces hôtes. Pond jusqu'à huitœufs dans le nid d'un même hôte.
Incubation : 12-14 jours.
Nid : aucun. Pond dans les nids de passereaux de la famille des corvidés, surtout la Pie (aussi Corneille noire et Geai).
Jeunes : nidicoles.
Envol : à 16-24 jours.
Emancipation : 24 jours.
Plumage juvénile : 8-20 mois.
Première nidification : un an ?
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Le Coucou geai est un visiteur d'été d'une bonne partie de l'Europe du Sud. Premières arrivées en France à la fin de février. Départ en août-septembre. Hivernage des populations d'Europe du Sud-Ouest en Afrique de l'Ouest, entre le Sahara et l'équateur.
Bavard et bruyant. Cris en crécelle, râpeux « kre kre kre ». Cri grinçant rappelant un peu celui de certaines sternes. Chant en crécelle, désagréable.
Surtout de gros insectes, notamment chenilles velues des processionnaires.
Rarissimes en France avant 1943.
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Album de l'oiseau libre
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Album du paléarctique
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Ultérieurement
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Cartes et dessins d'oiseaux d'après : Les oiseaux d'Europe - Ed Delachaux et Niestlé
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