Nom scientifique : Alauda arvensis |
L'alouette des champs est peu plus grande qu'un moineau. Son plumage brun clair est abondamment rayé de noir sur le dos, sur la poitrine et les flancs. Elle a un ventre blanc. Ses plumes du dessus de la tête peuvent se dresser et former une petite huppe ronde. On la reconnaît en vol à sa longue queue bordée de blanc.
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L'alouette des champs est surtout connue pour sa parade en vol typique : elle peut rester en l'air un quart d'heure durant à grand coup d'aile et chanter de manière ininterrompue. Elle vole souvent sur place à très grande hauteur, jusqu'à être invisible à l'œil nu. En dehors de la saison des nids, elle s'observe généralement en troupes éparses. Comme poste de guet, préfère se percher sur les poteaux et les monticules, jamais sur un arbre.
Elle vit surtout au sol dans les milieux ouverts sans arbres ni haies, de préférence, cultures céréalières sauf le maïs. Évite les forêts (absente dans les Landes), la garrigue et le maquis (rare en Provence et en Corse) les champs de betteraves et de tournesols. Pelouses jusqu'à 2 000 m (Alpes) ou 2 500 m (Pyrénées).
Commune en France et en Belgique où elle est généralement sédentaire.
Période de nidification : avril à juillet
Nombre de couvaisons : 2 à 3 couvées
Nombre d'œufs : 3 à 5 œufs blanchâtres très fortement marqués de gris et de brun.
Incubation :
Nid : à terre, dissimulé dans une dépression du sol, souvent dans une touffe d'herbe, coupe d'herbes sèches garnies d'herbe plus fine, de crins. La femelle couve seule, mais le mâle aide à nourrir les jeunes.
Type de nichoir : n'utilise pas les nichoirs.
Envol :18 à 20 jours
Emancipation :
Migratrice partielle, l'alouette des champs passe régulièrement l'hiver dans les contrées plus douces du continent. Partie dès la fin de l'automne, elle ne revient qu'en février. En hiver, nombreux hivernants supplémentaires. Migratrice au moins dans le Nord de la France. Les zones d'hivernage sont mal connues, vraisemblablement péninsule Ibérique et Maghreb.
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On l'entend chanter dès la fin du mois de février par une succession de trilles variés et d'imitations d'autres oiseaux. Son chant puissant, composé de phrases longues avec des trilles et des notes roulées, est émis en vol, souvent à grande hauteur (50 à 100 mètres).
Araignées, vers de terre, petits insectes et leurs larves, petits escargots, graines et pousses, feuilles de plantes.
Lors d'incursions hivernales tardives, l'alouette visite occasionnellement les mangeoires. Par temps très froid, elle aime trouver des graines et des semences répandues sur le sol. Elle apprécie les flocons d'avoine et petites graines.
Effectifs en forte baisse (chasse, tenderie, pesticides). Nette baisse des effectifs nicheurs de 9 % entre 1994 et 1997. Baisse quasi générale dans les pays de l'Union Européenne. Oiseau classé en mauvais état de conservation, mais qui est encore chassable en France.
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Album de l'oiseau libre
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Album du paléarctique
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Ultérieurement
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Cartes et dessins d'oiseaux d'après : Les oiseaux d'Europe - Ed Delachaux et Niestlé
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